Le renforcement de la coopération judiciaire pénale et notamment l’échange et la communication entre les autorités centrales compétentes, a été maintes fois rappelée par les Etats du Sahel lors des rencontres régionales organisées avec le soutien de l’Office des Nations contre la drogue et le crime (ONUDC).
Dans cette optique, les quatre pays du Sahel suivants : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, et le Niger, ont exprimé, en 2010 à Bamako, le besoin de renforcer leur coopération judiciaire sous-régionale dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de criminalité, d’où la nécessité de mettre en place une plateforme régionale de coopération judiciaire pénale. Le Sénégal a ensuite adhéré en 2014 et le Tchad en 2017.
La Plateforme de coopération judiciaire pénale des pays du Sahel (PCJS) est donc composée de 6 pays membres : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. C’est une plateforme utilisée dans les cas de coopération judiciaire portant sur l’ensemble de la matière pénale et notamment, dans les affaires liées au terrorisme et la criminalité transnationale organisée.